Lorsque le roi fait construire le moulin de Saint-Jacques, en remplacement de celui de Sarzeau, il est probable que le moulin du Trest, très proche, est déjà en ruine. L’afféagiste du domaine royal écrit : « si on réédifiait le moulin de Sarzeau, il emporterait la moitié des mouteaux de Saint-Jacques » (document du XVIIIe siècle – archives privées). C’est dire l’importance de ce moulin qui draine à la fois le bourg et la grande frairie de Saint-Jacques.
Ce moulin est toujours visible et mérite une restauration. Avec sa base empâtée, c’est le plus beau moulin à vent de la presqu’île.
P. Beunon – 2010 bulletin MF n° 17